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A.B-D-K-

Liste D'articles

  • Fate Stay Night - Unlimited Blade Works
    Mais que fait LaPoof ? Voici un mois, voire plus, que je n'ai donné aucun signe de vie. C'est que je suis tombée dans un piège chronophage, quoique volontairement il faut bien l'avouer. J'ai mis le pied, les mains, les deux neurones qu'il me reste dans...
  • Aube
    暁 akatsuki, l'aube On'yomi : キョウ, ギョウ / kiu, giu Kun'yomi : あかつき / akatsuki 12 traits Niveau 7e année (collège) Radical 72 日 Ce kanji fait partie des kanjis traditionnels tolérés dans les noms et, dans ce cas, peut se lire あき[aki] ou encore あきら[akira]...
  • De la mondialisation et de ses difficultés inattendues
    Parfois, on rencontre des difficultés inattendues. Il y a deux ans je déménageais à Maurice, zone Afrique donc EMEA, ça a son importance . N'ayant pas amené avec moi la totalité de mon barda et ayant désespérément besoin d'imprimer, j'ai fini par acheter...
  • Le père ... No!
    Une toute petite BD un brin irrévérenscieuse mais de circonstance aujourd'hui avec Le père... No! Découvrez l'envers du décors ! Prenez en compte les sentiments de ce forçat de la fête organisée et plaignez-le, vraiment, le petit père ne rêve que de dire...
  • L'eau
    水 mizu, l'eau On'yomi : スイ / Sui Kun'yomi : みず / Mizu Je déroule mon fil avec aujourd'hui le kanji de l'eau, plus facile que la pluie avec ses quatre traits. Comme celui de la pluie, il fait partie des 80 kanjis à apprendre en première année de primaire...
  • Okko
    Okko est une BD d'aventure dont l'action se situe dans un Japon médiéval légèrement saupoudré de fantastique avec quelques démons et divinités plus ou moins conciliantes . L e style samouraï est repris ici sans son vernis romanesque, un peu comme dans...
  • La pluie
    雨 Ame, la pluie On'yomi : ウ / U Kun'yomi : あま / Ama ou あめ / Ame Un kanji de circonstance aujourd'hui où de brèves ondées viennent rafraîchir l'air. On le retrouve dans tout un tas de concepts mettant en cause la pluie, comme bruine, nuages de pluie, ouragan,...
  • Question de look
    Je m'exaspère moi-même. Le look de ce blog ne me convient pas. Le design qu'il avait depuis sa création ou presque a fini par me lasser. Malgré les nombreux style proposés par over-blog, rien ne me convient tout à fait. Je vais devoir mettre le nez CSS...
  • Le sourire du clown
    Une série en trois tomes finie qui met en scène la vie d'une cité, ses habitants, ses espoirs, sa violence, son amertume, ses rires, son curé, ses imams, le tout sur fond d'enquête autour d'un meurtre, celui de Groko, simple clown qui rêvait de changer...
  • Nabi
    Non, je ne vais pas vous parler du mouvement artistique éponyme, mais vous emmène faire un petit détour du côté du manhwa, le manga coréen, avec un titre au graphisme époustouflant. C'est ce dernier qui m'avait fait choisir cet ouvrage au milieu des autres...
27 mars 2006 1 27 /03 /mars /2006 22:27
Si on s'en tient à la couverture, Lou !peut paraître très enfantin, limite niaf (à mi-chemin entre niais et naïf). Mais si on prend la peine de l'ouvrir, on est vite happé par ces moments de vie vus de l'adolescence.

Lou est une ado de 13 ans qui vit seule avec sa mère et décide de commencer un journal intime. On découvre son petit monde, sa mère
une gameuse acharnée, un peu flémarde, sa meilleure amie, son voisin d'en face très mignon mais à qui elle n'ose parler, le chat qui change de nom toutes les semaines, la mamie accro aux choux de Bruxelle...

C'est frais, c'est drôle, c'est tendre et sans concessions. La grand-mère sait bien qu'elle n'est qu'une vieille bique, la mère très mauvaise cuisinière, et Lou une ado au coeur d'artichaud. Et on suit cette lignée de femmes de Journal infime à Mortebouse, de petites joies en gros chagrins et inversement. Aucune fausse note dans ce portrait de générations signé Julien Neel qui a obtenu le prix jeunesse des 9-12 ans au festival d'Angoulême 2005 et le Bédélys Jeunesse de la Ville de Montréal en 2004.

© Neel - Glénat 2004-2005
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24 mars 2006 5 24 /03 /mars /2006 22:42

Une BD classée dans les BDs jeunesse le jour où je l'ai vue en dédicace mais qui pour moi n'en est pas une : c'est trop réducteur. Little Big Joe est une parodie du Far West à la grande époque de sa conquête. C'est désopilant que ce soit dans les textes, les situations ou les dessins.


Un fils à papa, quelque peu maladroit, nabot, bigleux et criblé de taches de rousseur, a décidé de devenir le nouveau "Justicier du Far West". Il est surtout doué pour s'attirer des ennuis mais sa confiance en lui est inébranlable et sa volonté de rétablir le bien farouche. Que ce soit dans Des hommes à genoux ou Mourir les bottes aux pieds, il va se démener aidé de son fidèle, mais ivrogne, poney et, contre toute attente, réussir à venir à bout des méchants...

 

Je vous avais déjà présenté Lupano en vous parlant de Alim le Tanneur. Ce scénario le précède de plusieurs années, mais il est tout aussi bien ficelé et l'humour qui s'en dégage n'a pas grand chose à envier à notre gaulois national. Le dessin de Campoy sait saisir les expressions et rendre chaque détails des situations cocasses dans lesquelles se retrouve Little Big Joe. Je voulais vous offrir quelques cases en exemple, mais mon scanner se refuse à fonctionner. Alors voici la dédicace que m'a fait Campoy.

Expressif, non ?


Un dernier détail : cette BD est une série finie et a disparu du catalogue Delcourt. Vous aurez peut-être du mal à la trouver. Alors pour le plaisir, voici la quatrième de couv :

"L'Ouest sauvage, ça ne rigole pas. Il y a les vivants et les morts, les bons et les mauvais ... Et puis il y a Little Big Joe. Nul ne sait d'où il vient, nul ne sait ce qu'il veut, ni comment il s'y prend pour tirer aussi mal. Mais lorsqu'il repart vers le soleil couchant, il laisse derrière lui un monde plus juste, un monde plus beau. Little Big Joe, un héros de légende comme on n'en fait plus!" 

© Lupano - Campoy - DELCOURT 2000-2002

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23 mars 2006 4 23 /03 /mars /2006 23:08

Une BD atypique que celle-ci. Deux tomes très épais d'environ 100 pages chacun contre une cinquantaine en général. Mais chaque livre présente un volet très cohérent et il aurait été malvenu de couper l'histoire en quatre (si je puis dire). Les deux couvertures, superbes, se renvoient l'une à l'autre, à tel point qu'il serait vraiment dommage d'acheter l'intégrale. Pas de référence aux auteurs, pas de sous-titre ou de numéro (juste le logo de l'éditeur qui décidement n'est pas près à s'effacer devant l'oeuvre mais bon assez discret tout de même).

L'histoire débute dans l'Italie du début du XX siècle. Une famille anglaise vient s'installer dans un petit village de pêcheurs. Une fillette guette leur arrivée. Elle l'avait sentie.

Je ne vous en dirai pas plus, ça casserai la magie de cet ouvrage vraiment bien amené. Georges Abolin et Olivier Pont sont apparemment deux compères que la vie a rapprochée un peu comme les protagonistes de leur histoire. C'est leur troisième série commune avec Kucek et Total maîtrise. Je ne connais pas les deux autres mais celle-là vaut le détour...

© Abolin - Pont - Dargaud - 2004

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22 mars 2006 3 22 /03 /mars /2006 21:59

Ca y est je les ai finalement récupérés ! Cooool. Bon évidemment je n'ai eu droit à aucune autre dédicaces mais au fond je m'y attendais un peu. Ceci dit TdB est une très bonne BD, très "Djeun's" tu vÔa. Pas étonnant que mon petit frère adore. Plutôt "trash", malgré tout, comme dirait Lejeune. Pas pour les (trop) jeunes lecteurs donc. D'autant qu'au point où on en est, on ne sait pas encore si c'est une BD résolument positive ou terriblement pessimiste. Mais bon là c'est la mère de famille qui parle, après, hein, c'est vous qui voyez.

Jean-David Morvan qui est également l'auteur, entre autres, de  Sillage, Trolls, 7 secondes, a prévu un scénario en 4 tomes. La construction de l'histoire se fait au fil de ceux-ci. Dans le premier, l'intrigue se met en place autour de deux jeunes qui se retrouvent au mauvais endroit au mauvais moment. Dans le deuxième, elle se complique et les nombreux personnages convergent tous vers un même but sans trop d'explication pour l'instant. Dans le tome 3, on découvre l'histoire de chacun d'entre eux et le pourquoi de leur acharnement.

Je ne vous présente pas Lejeune encore une fois, mais je trouve décidément que son style s'accorde bien à ce type d'histoire.

© Morvan - Lejeune - Delcourt 2002-2006

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17 mars 2006 5 17 /03 /mars /2006 10:35

Alim le tanneur raconte les déboires d'un hors caste, Alim, dans un monde régenté par une religion toute puissante. L'humble tanneur a déjà bien du mal à faire respecté les tabous imposés par les prêtres à sa fillette Bul mais les choses se corsent lorsqu'il découvre par hasard la preuve irréfutable que l'intégrisme dans lequelle il vit est basé sur un mensonge. Toute la petit famille, Alim, le pépé, son beau-père, et Bul sont alors contraints de fuir la vindicte des religieux.

Lupano qui avait déjà sorti Little Big Joe, une excellente BD western, confirme ici son talent de scénariste. Le ton est léger, enlévé, les personnages attachants, le scénario est bien ficelé et bien rythmé, bref, ça se laisse lire :-). Le graphisme de Augustin est très agréable. Bul ressemble un peu à Lilo parfois. Je me demande si la demoiselle a travaillé sur Lilo et Stitch chez Monsieur Grandes Oreilles. En tout cas, elle qui disait ne pas maîtriser les décors, elle a fait quelques progrès ! Quant à la coloriste Penlou, elle apporte une ambiance propre à chaque album. Le tome 1 est très lumineux, le 2 plus sombre. J'attends le tome 3 avec impatience.

© Lupano - Augustin - Delcourt 2004-2006

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13 mars 2006 1 13 /03 /mars /2006 10:58

Encore une BD de fantasy ? Oui, mais non.

Tout d'abord, "le" scénariste Ange est en fait bicéphale. ANne et GErard Guero écrivent en effet en commun à tel point qu'ils utilisent un pseudonyme conjoint. Ce qui, en soi, est rarissime.

Autre particularité, chaque album est signé par un dessinateur différent. Cette pratique, apparue depuis quelques temps dans les BD franco-belges, est en revanche courante, et ce depuis longtemps, dans le monde des comics. Le premier tome est réalisé par Varanda, le second par Briones, le troisième par Guinebaud.

 

Dans La Geste des Chevaliers Dragons, il y a des dragons. Des dragons qu'il faut vaincre à tout prix car avec eux vient le Veill, un mal qui déforme la terre et tout ce qui s'y trouve pour en faire ressortir le pire. Seules les vierges ne sont pas affectées : elles auront la lourde charge de les combattre, elles seront les Chevaliers Dragons.

 

Voilà pour le décors, des femmes qui doivent combattre, le plus souvent jusqu'à la mort, pour sauver l'humanité de sa monstruosité. Une humanité pas toujours reconnaissante. Chaque tome offre une réflexion en filigrane sur la condition féminine dans un monde d'homme : son travail, ses amours, son désir de maternité, les luttes d'influences... ce qui, de mon point de vue, apporte une dimension intéressante à ces ouvrages très réussis :-).

© Ange - Varanda/Briones/Guinebaud - Soleil 1998-2005

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10 février 2006 5 10 /02 /février /2006 21:10

De cape et de crocs T7 Je viens de découvrir cette série grâce à notre toute nouvelle médiathèque et je dois dire que je regrette de ne pas y avoir gouté avant. Je n'ai pas encore eu le plaisir de lire le 7ième tome et je suis assez impatiente je dois dire.

Une série de capes et d'épées donc, où l'on retrouve une foule de personnages tous plus haut en couleur les uns que les autres : deux gentilhommes fins bretteurs en mal d'aventures, un galérien, un maure, une bohémienne, une orpheline, des pirates, deux rois, un avare... Trois de ces personnages sont des animaux (un loup, un renard et un lapin) d'où les crocs, enfin pour le lapin moins. Et tout ce petit monde nous entraînent dans de folles aventures, mêlées d'élans lyriques, de références incessantes à la culture et aux personnages de l'époque.

L'humour est présent de bout en bout sous la plume d'Ayrolles qui avait déjà sévit avec l'excellent Garulfo et le dessin de Masbou rend à merveille cette ambiance baroque et loufoque.

Bref, c'est tout simplement succulent et voici en prime un petit hommage (comme quoi je ne suis pas la seule à apprécier).

 © Ayrolles - Masbou - Delcourt 2006

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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 20:49

Borgia1 Ou quand un maître es "scénario trash" et un maître es "dessins suggestifs" s'associent. Ca donne une série (deux tomes pour l'instant) qui tient ses promesses.

Borgia est une BD historique qui retrace l'arrivée au pouvoir de la famille du même nom dans l'Italie du XVième et XVIième sciècle. Il faut reconnaître que les talents de Jodorowsky et Manara rendent à la perfection cette période sombre de l'histoire chrétienne. Jodorowsky tient là des personnages dénués Borgia2de scrupules et d'une rare violence comme il les affectionne et met en scène  leur accession au pouvoir faite de machinations, d'assassinats et d'alliances. Le dessin de Manara, si explicite, nous plonge dans l'histoire et dans l'époque et en dépeint avec brio le luxe, la misère, la violence et bien sûr le stupre.

Pour public averti. 

© Jodorowsky - Manara - Albin Michel - 2004 et 2006

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3 février 2006 5 03 /02 /février /2006 20:48

Les mauvaises gens Un titre accrocheur pour une BD décalée que je qualifierai de documentaire.

Des années 50 aux années 80, Davodeau retrace le destin d'un couple  typique de la région des Mauges, ses parents, et à travers eux celui d'une région coincée entre les églises et les usines.

Etonnament, on est retenu au fil des pages par ces "histoires ordinaires" et on n'a de cesse que de terminer ce livre pourtant volumineux (+180 pages). Il faut dire que des aller-retour incessant entre les souvenirs et les interviews rythment le récit.  Le choix des encrages en niveau de gris est particulièrement adapté au sujet.

Il a obtenu le prix du public au festival d'Angoulême de cette année.

© Davodeau - Delcourt 2005

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2 février 2006 4 02 /02 /février /2006 20:46

    Blacksad - Quelque part entre les ombresBlacksad - Artic-NationBlacksad - Ame rouge

Ca y est ! J'avais résisté vaillament en pensant que le Père Noël me l'amènerait, je viens de me l'offrir. Je parle du Tome 3 bien sûr.

L'occasion pour moi de parler de cette série pas comme les autres.

 

Plébiscité par les lecteurs dès la sortie du premier tome, Blacksad est un polar avec toutes les références du genre : un détective solitaire un rien loser, des ambiances sombres, des enquêtes sordides, des personnages parfois ambivalents aux caractères bien brossés, une action qui se déroule au coeur de l'Amérique des années 50 plus précisément de New-York... Tout y est, même la voix off et l'indispensable imperméable. 

Blacksad T3 personnages

Jusque là rien de bien original me direz-vous, si ce n'est que Juan Diaz Canales avait prévu dès la toute première mouture des personnages anthropomorphes à têtes d'animaux. Le choix de l'espèce est fonction du caractère du personnage et de sa place dans l'histoire. Les auteurs jouant sur les stéréotypes, cela donne à l'histoire un niveau de lecture supplémentaire intéressant. Pour exemple, le héros de la série est John Blacksad, un chat noir au museau blanc, un charmeur qui n'hésite pas à se lancer dans la bagarre au besoin.

Blacksad T2 Exemple découpage/cadrage L'ambiance « film noir » est particulièrement bien rendue par le travail de Juanjo Guarnido dont l'approche est très cinématographique dans les cadrages ciblés,  les perspectives audacieuses et dans le découpage qui bénéficie aussi d'une influence comics.

Blacksad MouvementLe rendu du mouvement est  spectaculaire.  Le coloriage à l'aquarelle favorise les jeux de lumière et de teintes et de ce fait soutient parfaitement le récit en rajoutant encore à l'ambiance polar.

Bref, c'est sans doute pour ces quelques raisons que Blacksad est réputé avoir un graphisme époustouflant. Mais le scénario n'est pas en reste et nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Si les clichés sont présents, ils le sont volontairement pour ancrer la série dans le genre choisi.

Blacksad T3 Exemple découpage/cadrage Blacksad a d'ailleurs obtenu un palmarès impressionnant dès le premier album pour finir par le Prix de la série au festival d'Angoulème 2006.

Pour en savoir plus je vous invite à lire les interviews des auteurs, la plus intéressante selon moi  date de 2001, les autres datent de mars 2003, nov 2005, nov 2005 (non je n'ai pas le hoquet) et déc 2005.

 

© Canales-Guarnido-Dargaud 2000 - 2003 - 2005

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